Umberto Eco. – Numéro zéro. – Paris : Grasset, 2015. – 233 pages.
Roman
Résumé :
En 1992, à Milan, un groupe
de journalistes, cinq hommes et une jeune femme, sont embauchés pour créer un
nouveau quotidien qu’on leur promet dédié à la recherche de la vérité, mais qui
se révèle un pur instrument de calomnie et de chantage.
Ils fouillent dans le passé
pour mettre en page leur « numéro zéro », et c’est le présent qui leur saute au
visage…
« L’ombre de Mussolini, donné
pour mort, domine tous les événements italiens depuis 1945 » : est-ce là le
délire d’un journaliste d’investigation paranoïaque ? Mais alors, pourquoi le
retrouve-t-on assassiné un beau matin ?
Attentats,
tentatives de coups d’État, empoisonnements, complots, stratégie de la
manipulation, de la désinformation et de la tension : quand tout est vrai, où
est le faux ?
Commentaires :
Critique
du monde des médias écrits italiens traité avec humour qui trouve aussi ses
références ailleurs dans le monde occidental. Les informations font-elles un
journal ou serait-ce plutôt le journal qui fait l’information ? Question que
soulève l’auteur en entraînant le lecteur dans les fabulations réelles ou
imaginaires de ses six journalistes qui, en 1992, réfléchissent sur le contenu
d’un nouveau périodique dont l’éditeur souhaite des publications avant les
faits.
Toutefois,
une bonne connaissance de l’histoire contemporaine de l’Italie est souhaitable
pour mieux apprécier la parodie des thèmes abordés.
Un
court roman agréable mettant en évidence l’érudition de son auteur, à lire ou relire
(je l’avais lu lors de sa sortie initiale en 2015) à l’ère des Fake news de la crise des médias écrits confrontés
aux réseaux sociaux, nouveaux créateurs et diffuseurs de la vraie ou la fausse
nouvelle.
Originalité/Choix
du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue
:
****
Psychologie
des personnages :
****
Intérêt/Émotion
ressentie :
****
Appréciation
générale :
****
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