La mort dans l’âme (Ian Rankin)

Ian Rankin. – La mort dans l’âme. – Paris : Gallimard, 2004. – 607 pages.

 



Polar

 

 




Résumé :

 

Les services sociaux installent un pédophile avéré bénéficiant de la liberté conditionnelle en face… d'un jardin d'enfants. Un policier exemplaire se jette d'une falaise alors que les voies de l'ascension sociale lui étaient ouvertes. Des gosses disparaissent du jour au lendemain, sans que leurs familles n'aient la moindre explication. Un tueur en série revient libre des États-Unis pour narguer John Rebus et les médias, dans un jeu terrifiant dont nul ne sait qui sera la prochaine victime… Décidément, rien ne va plus dans la ville d'Édimbourg. Comment faire la part des choses ? Partagé entre la raison d'État, les fidélités intimes, le désir de justice et les nostalgies du passé, l'inspecteur John Rebus, une fois de plus, va devoir affronter ses propres contradictions.

 

 

Commentaires :

 

Bien que le sujet annoncé m’apparaissait prometteur, l’intrigue de ce roman est développée avec une lenteur qui m’a exaspéré, au point de songer à en abandonner la lecture. Bien sûr le personnage de Rébus qui butine d’une enquête à l’autre est intéressant dans sa personnalité d’antihéros particulière et complexe.

 

J’ai apprécié les références musicales nombreuses tout au long du récit ainsi que les descriptions des différents quartiers de la ville minière d’Édimbourg où sont bien campés les personnages. Aussi les réflexions sur les déviances et la réinsertion sociale. Quelques références à l’indépendance potentielle ou souhaitée de l’Écosse m’ont aussi plu.

 

Une première lecture de cet auteur écossais. Il faudrait m’assurer que ses autres opus sont davantage rythmés pour que je récidive.

 

 

Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
***
Appréciation générale :
***

Le chat qui inspectait le sous-sol (Lilian Jackson Braun)

Lilian Jackson Braun. – Le chat qui inspectait le sous-sol. – Paris : Union générale d’édition, 1992. – 287 pages.

 



Roman

 

 




Résumé :

 

Jim Qwilleran se prépare à partir avec ses deux chats siamois, Kao K’o Kung dit Koko et Yom Yom, afin de passer un été paisible dans son chalet au bord du lac, dans le comté de Moose. Leurs vacances commencent par l’inquiétante disparition d’un ouvrier engagé pour faire quelques travaux dans la maison. Un meurtrier exécutant des crimes en série semble sévir juste sous le nez de Koko, et maintenant ce chat ingénieux doit creuser le sous-sol afin de laver Qwilleran des soupçons qui pèsent sur lui et déterrer le mobile de ces crimes catastrophiques.

 

Commentaires :

 

Roman sympathique, dit de « grands policiers », le 9e d’une série qui en compte au moins 21. N’y cherchez pas d’intrigue digne d’un polar. Lecture agréable qui devrait plaire à de jeunes lecteurs. Cette histoire de meurtre arrive sur le tard (page 231) et le dénouement est plutôt invraisemblable, presque prévisible. Aucun frisson garanti.

 

Récit aux nombreux détours traité avec humour. Les amis des chats apprécieront la psychologie et les attitudes physiques des deux siamois du personnage principal.

 

 

Originalité/Choix du sujet :
****
Qualité littéraire :
****
Intrigue :
***
Psychologie des personnages :
****
Intérêt/Émotion ressentie :
***
Appréciation générale :
***

Aller aux fraises (Éric Plamondon)


Éric Plamondon. – Aller aux fraises. – Montréal : Le Quartanier, 2021. – 107 pages.

 


Nouvelles

 

 




Résumé :

 

Donnacona, 1986, dernier été avant le cégep. C’est le bal des finissants, la job au dépanneur, les frasques insouciantes avec les amis, le drame qu’on frôle sans même en être conscient. On part en ne sachant pas quelle vie nous attend ni ce qu’on laisse derrière. C’est la relation avec le père au sortir de l’adolescence, les silences et les malentendus. C’est une histoire du père, qui raconte un monde vaste comme une cosmogonie, comme un village natal. Une histoire des années cinquante, de doigts coupés, de gars saouls, de moulins et d’usines, de parties de billard légendaires et de promesses à tenir. Et puis c’est le territoire qu’on sillonne en voiture par tous les temps. La route de nuit sera longue depuis le comté de Portneuf jusqu’à Charlevoix; elle sera longue aussi entre Québec et Thetford Mines : le narrateur renoue les fils entre la mère, le père et le fils. Que devient notre jeunesse dans un pays qu’on a quitté? Quand passe-t-on d’un âge à l’autre? Comment devient-on adulte? Il faut parfois se retrouver seul au milieu d’une tempête de neige pour comprendre qu’on a l’avenir devant soi, et que tout peut arriver.

 

 

Commentaires :

 

Trois nouvelles autobiographiques qui plongent le lecteur dans le microcosme rural québécois à la fin des années 1980. Un texte débordant  d’émotion, de tendresse. Un portrait de société, une langue très québécoise, des instants de vie à la fois drôles et nostalgiques ancrés dans le paysage de la région de Portneuf et de Thetford Mines.

 

Aller aux fraises est le 6e livre publié chez Le Quartanier par Éric Plamondon après Donnacona, Taqawan (Prix France-Québec 2018) et la trilogie 1984 : Hongrie-Hollywood Express, Mayonnaise et Pomme S.

 

 

Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
*****
Appréciation générale :
*****