Sur un mauvais adieu (Michael Connelly)


Michael Connelly. – Sur un mauvais adieu. – Paris : Calmann-Lévy, 2018. 434 pages.


Polar







Résumé : À présent inspecteur de réserve au San Fernando Police Department, Harry Bosch est un jour contacté par un magnat de l’industrie aéronautique qui, sentant sa mort approcher, souhaite savoir s’il a un héritier. Dans sa jeunesse, le vieil homme a dû quitter sa petite amie sous la pression de sa famille. Aurait-elle eu un enfant de lui ?  Cette question n’étant pas du goût du conseil d’administration avide de se partager le gâteau, Bosch est vite menacé. Pour corser le tout, ses collègues du commissariat ne parviennent pas à mettre la main sur un violeur en série particulièrement redoutable…

Commentaires : Si vous n’avez pas encore lu Sur un mauvais adieu, précipitez-vous chez votre libraire préféré pour vous le procurer ou le commander. Du bonbon. À mon avis l’un des meilleurs Connelly depuis que j’ai découvert cet auteur prolifique qui m’a fait apprécier cette littérature de genre après avoir lu Les égouts de Los Angeles. Selon le Washington Post, Sur un mauvais adieu est le « Meilleur thriller et roman policier 2016 » (version originale américaine), à juste titre.

Il faut dire que les deux enquêtes en parallèle qui nous tiennent en haleine dans lesquelles est impliqué Harry Bosh créent une dynamique palpitante. Elles contribuent à générer des interrelations humaines à la fois étroites et complexes avec les différents personnages secondaires. On y retrouve bien sûr l'avocat Mickey Haller, le demi-frère de l’inspecteur, qui gère ses affaires dans sa Lincoln, Maddie la fille de Bosch avec qui les relations ne sont pas toujours faciles, un ancien patron du LAPD…

Dans cette 19e enquête, Bosch, toujours à la recherche de la vérité, est confronté, encore une fois, avec ses cauchemars dans les tunnels au cours de la guerre du Vietnam. Une constante depuis la parution de la première enquête du policier américain. En somme, toutes les conditions sont réunies pour reconstituer tout l’univers attachant du héros qui fait le succès de l’œuvre de Connelly.

Le récit est bien ficelé et prend son envol dès que le nouvel environnement de travail de Bosch est fixé et ses nouveaux collègues intégrés dans l’histoire. En suivant le rythme, on peine à reporter au lendemain la lecture de la suite. Mentionnons que le style percutant de Connelly laisse toujours place à l’émotion des personnages. Et encore une fois, ce roman nous permet d’en apprendre davantage sur le fonctionnement des services policiers et juridiques de Californie. Avec une chute finale tout à fait inattendue.

Ce que j’ai aimé : Retrouver l’univers de Bosch dans un nouvel environnement professionnel.   

Ce que j’ai moins aimé : -

Cote :

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