Je me souviens (Martin Michaud)

L’univers du sergent-détective Victor Lessard et de sa co-équipière, la décapante Jacinthe Taillon, continue de se construire  dans cette troisième enquête complexe qui semble avoir des liens avec l’assassinat du président John F. Kennedy et l’enlèvement par le FLQ du diplomate britannique James Richard Cross. 630 pages où s’accumulent les indices, les pistes (vraies ou fausses) concernant des assassinats en série, dont deux, à l’aide d’un étrange instrument d’inspiration médiévale. Encore une fois, Martin Michaud nous tient en haleine jusqu’à la toute fin, dans une intrigue palpitante entrecoupée de souvenirs d’événements politiques qui ont marqué le Québec. Une lecture que j’ai beaucoup appréciée même si j’avais vu quelques mois plus tôt l’adaptation de cette œuvre littéraire sous forme de minisérie télévisuelle.

 
Originalité/Choix du sujet :

Qualité littéraire :

Intrigue :

Psychologie des personnages :

Intérêt/Émotion ressentie :

Appréciation générale :

Il ne faut pas parler dans l’ascenseur (Martin Michaud)

Ce premier roman de Martin Michaud publié initialement en 2010 contient une partie des fondamentaux qui constituent la série d’enquêtes de Victor Lessard. Un scénario intriguant, une enquête qui progresse à un rythme qui s’accélère progressivement pour se terminer sur les chapeaux de roues. Un mélange d’ésotérisme et de lucidité en quête d’un criminel qu’on a hâte d’identifier. Et l’auteur nous fera patienter jusqu’aux derniers chapitres. Difficile de décrocher une fois la lecture amorcée.
 




Originalité/Choix du sujet :

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La pyramide de boue (Andrea Camilleri)

Dernière enquête du commissaire Salvo Montalbano dans le village sicilien fictif de Vigata. Une affaire de corruption sans l’industrie de la construction menée avec l’humour qu’on lui connaît et  de main de maître. Amateur de plats cuisinés simples et typiques de la cuisine sicilienne, il sait encore une fois se fier à son intuition et démasquer les mafieux. Le tout raconté et traduit dans une langue française qui s’inspire de la syntaxe sicilienne. « Le commissaire Montabalno je suis » est un exemple où le verbe est à la fin de la phrase. Ou encore : « Je demande compression et pardonnement, mais étant distraitable, je me fis une oubliance ». Ce qui donne à la fois à la narration et aux dialogues une couleur locale à laquelle le lecteur s’habitue au gré des chapitres.

Bon rythme et bon suspense. Lecture rafraîchissante campée une atmosphère pluvieuse « comme vache qui pisse » et un décor boueux, « métaphore de la société corrompue et déliquescente dans laquelle le commissaire doit se battre ». Je vous le recommande.
 

Originalité/Choix du sujet :

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Intrigue :

Psychologie des personnages :
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Intérêt/Émotion ressentie :

Appréciation générale :

J'ai tué Kennedy (Manuel Vásquez Montalbán)

Heureusement que Manuel Vásquez Montalbán a mis de côté les « ellipses et les délires » dans la rédaction de ce pseudo polar des aventures de son détective privé Pepe Carvalho ! Je n’ai rien compris à cette pseudo enquête qui, heureusement, est disponible à peu de frais en Points. En fait, la note de l’auteur en page préliminaire résume l’œuvre :

« Les personnages historiques qui apparaissent dans ce roman sont volontairement falsifiés et n’ont d’existence que dans les photographies et dans les images qu’en conne la culture de masse. Les rapports qu’ils ont entre eux ne sont jamais ni humain ni vrais. Qu’il me soit permis de rejeter sur leurs programmateurs la responsabilité de toute exagération déformante. »

Amateurs de science-fiction échevelée, quasi hystérique, à vous de vous faire une tête !



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Une vérité à deux visages (Michael Connelly)

Un autre excellent Connelly mettant aussi en vedette l’avocat de la défense, J. Michael "Mickey" Haller.

Bénévole aux affaires non résolues pour la police de San Fernando, Harry Bosch enquête sur le meurtre d'un père et de son fils, employés dans une pharmacie. Tandis qu'il est sur la piste d'un trafic de médicaments antidouleurs, il est accusé d'avoir falsifié des preuves pour envoyer un tueur en série dans le couloir de la mort trente ans plus tôt.

La lecture terminée, on peut déjà imaginer qu'Harry Bosch sera bientôt de retour dans une nouvelle enquête.

  
Originalité/Choix du sujet :

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Les roses de la nuit (Arnaldur Indridason)


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pas le meilleur de la série. Mais quand même un bon polar qui laisse malheureusement des portes ouvertes que l'auteur aurait pu refermer.
 
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Que le diable l'emporte (Anonyme)


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Toujours aussi déjanté et irrévérencieux.


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L'Affaire Léane Cohen (Julie Rivard)

Julie Rivard. – L’affaire Léane Cohen. – Paris : Hugo Roman, 2019. - 338 pages.

 

Polar New Romance®

 
 

 
Résumé : Le sergent-détective Henrik Hansen vient d’encaisser de solides coups : on lui a retiré sa dernière enquête d’importance, son cottage a été rasé par les flammes et l’amour de sa vie est maintenant derrière les barreaux. Alors qu’une série d’incendies ont lieu à Montréal, la SQ fait appel à lui. Il fait la rencontre de Léane Cohen, enquêtrice spécialisée en incendies criminels. Une complicité s’installe tout de suite entre les deux policiers. Pourtant, l’appel des montagnes et de son petit village tranquille se font bientôt sentir. Léane réussira-t-elle à le retenir ?

Commentaires : Au Québec, le phénomène de la « New Romance » qui a pris d’assaut le marché du livre en France avec plus de 13% des ventes (pensons, entre autres à Cinquante nuances de Grey) associé à la littérature du crime se concrétise ici dans deux romans de Julie Rivard publiés en 2019 chez Hugo Roman : L’Affaire Eva Beck et L’Affaire Léane Cohen. Une littérature qui a pour public cible la gent féminine qui, dit-on, est affectionnée par une lectrice sur dix.

La trame synoptique de L’Affaire Léane Cohen s’articule autour d’une enquête policière onctueusement enrobée dans une histoire d’amour et de sexe explicite. Ou vice versa. Rien à voir ici avec les récits édulcorés des romans Harlequin des années cinquante.

Dans le registre des polars, le sixième roman pour adultes de Julie Rivard nous transporte dans une quête de vérité à la recherche d’un tueur en série pyromane. Une longue investigation, au suspense languissant. De nombreuses victimes, une enquêtrice dans la mire, de fausses pistes, des hypothèses qui se bousculent pour que la solution finisse par émerger. N’ayez crainte : vous ne devinerez jamais qui est ce criminel qui, dans les dix dernières pages, m’a semblé sortir d’un chapeau comme le lapin d’un magicien. Rien ne nous y prépare.

Le style de l’auteur est agréable. Les personnages principaux sont bien campés. Les passages sur le profilage des pyromanes, les détails techniques sur les analyses des lieux incendiés, la visite guidée de la Maison du Bootlegger près de La Malbaie, entre autres, s’intègrent bien au récit. Comme les scènes de séduction et de baise d’ailleurs. Somme toute un roman intéressant et original.

Ce que j’ai aimé : La thématique. 

Ce que j’ai moins aimé : Le rythme lent du récit.   

Cote :

Ghetto X - Une enquête de Victor Lessard (Martin Michaud)


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Les liens du sang (Olivia Kiernan)

Olivia Kiernan. – Les liens du sang. – Paris : Hugo Thriller, 2019. 393 pages.

 

Polar

 

 

 
Résumé : Clontarf, une petite station balnéaire proche de Dublin. Deux corps sont retrouvés dans l'église de la ville, sauvagement assassinés. Un double meurtre qui coïncide étrangement avec la sortie de prison de Seán Hennessy, condamné dix-sept ans plus tôt pour le meurtre de ses parents alors qu'il était encore adolescent. Seán a toujours clamé son innocence ; et c'est cette version des faits qu'il entend défendre dans un documentaire télévisé en préparation.

La commissaire Frankie Sheehan le pressent : pour découvrir l'auteur du double meurtre de l'église, et empêcher d'autres crimes, il va lui falloir comprendre ce qu'il s'est véritablement passé voilà dix-sept ans. Et percer les mystères qui relient entre eux, par-delà les années, les cadavres de Clontarf.

Commentaires : Il est toujours intéressant de faire la connaissance avec de nouveaux auteurs/es de littérature du crime. Olivia Kiernan, originaire d’Irlande, est une très belle découverte. Sa commissaire Frankie Sheehan de la Garda Síochána (Gardiens de la paix d'Irlande), la police de la république d’Irlande, possède toutes les qualités d’une enquêtrice chevronnée. Pour une fois, protagoniste qui ne sombre pas dans les tourments de démons intérieurs de son passé comme on en retrouve souvent dans bon nombre de polars.

Les liens du sang, titre qui prend tout son sens dans les dernières pages de cette fiction captivante, est un exemple d’enquête sur une série de crimes horribles qui prend progressivement son élan de courts chapitres en courts chapitres. Olivia Kiernan nous entraîne dans une histoire bien ficelée entremêlant le passé et le présent où chaque élément trouve sa place dans une logique qui ne peut qu’aboutir à un résultat qu’on croirait prévisible.

Une des forces de cet opus réside dans la psychologie de chacun des personnages qui composent l’équipe policière sont confrontés à une enquête complexe impliquant des innocents ou des coupables potentiels difficilement qualifiables. Et ce jusqu’à la finale imprévisible.

Le fait que l’auteure a choisi de nous faire partager le point de vue de la commissaire (narration écrite à la première personne) rapproche le lecteur de l’action, de chacune des étapes de l’enquête, de la procédure policière et des interventions des différents intervenants sur les scènes de crime, du cumul et de l’analyse rigoureuse des éléments incriminants, des informations ou des détails manquants... qui alimentent le suspens.

Les liens du sang nous fait aussi découvrir la ville portuaire de Dublin, ses quartiers, son climat froid et pluvieux qui alourdit l’atmosphère. Dans cet environnement glauque bien représenté par le graphisme de la couverture de première, j’ai beaucoup apprécié les interrogatoires de suspects au cours desquels le meneur s’emploie à laisser croire à son vis-à-vis que c’est ce dernier qui contrôle la conversation. Baz, un des assistants de la commissaire Sheehan, excelle dans ce rôle d’assistant pour mettre en confiance chaque suspect qu’il rencontre, comme il l’explique si bien :

« La psychologie d’un interrogatoire est particulière. Nous cherchons à faire penser aux témoins et aux suspects […] que nous sommes de leur côté. En nous appuyant sur la capacité humaine à toujours croire que le poire ne peut pas se produire. Que quoiqu’ils nous dosent, il ne leur arrivera rien. Et parce que tous les humains veulent y croire, ils finissent par se mettre à parler. Et quand ils commencent, même un criminel muet comme une carpe peut se transformer en grand orateur. »

Intéressant également de constater comment la ville est parsemée de caméras permettant de suivre le déplacement des véhicules à partir des plaques d’immatriculation. Big Brother au service des forces policières!

Vous avez compris que j’ai dévoré les 393 pages en rafales de ce roman policier de belle facture. Parmi mes lectures de romans d’enquête les plus appréciées de l’année 2019.

Ce que j’ai aimé : Le récit bien ficelé, une histoire complexe qui se précise au fur et à mesure qu’on s’approche de la solution qui n’est pas du tout celle qu’on anticipe, la découverte de la réalité policière irlandaise, la psychologie des personnages. 

Ce que j’ai moins aimé : -

Cote : ¶¶

La petire Russie (Francis Desharnais)


Appréciation générale :

C’est une histoire de la colonisation de l’Abitibi. Un portrait d’hommes et de femmes qui ont tout quitté pour aller s’installer dans le Nord. Le récit d’un petit village qui s’appelle Guyenne. Sauf que Guyenne n’est pas une paroisse comme les autres. C’est une coopérative. Le bois que tu coupes là ne t’appartient pas et la coop garde 50 % de ton salaire pour financer le développement de la colonie. Dans le coin, il y en a qui appellent cet endroit, « la petite Russie ». C’est là que Marcel et Antoinette vont vivre durant vingt ans.

Le défilé des mirage (Johanne Seymour)














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Paul à la maison (Michel Rabagliati)

Grisaille et mélancolie le triste portrait réaliste et contemporain d’un Paul cinquantenaire qui cumule les crocs-en-jambe de l’automne d’une vie qui bascule.

Intérêt/Émotion ressentie :

Appréciation générale :

La neuvième tombe (Stephan Ahnhem)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Les fils de la poussière (Arnaldur Indridason)


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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