Jean Lemieux. – Le mauvais côté des choses. – Montréal : Québec Amérique, 9999.
– 2021 pages.
Polar
Résumé :
Un soir d’automne, un restaurateur de la
Petite-Italie est abattu. Détail troublant: son cadavre a été amputé de la main
droite. S’agit-il de l’œuvre d’un psychopathe ou d’un règlement de comptes lié
à la mafia sicilienne ? André Surprenant, nouvellement arrivé au sein de
l’escouade des crimes majeurs du SPVM, tentera de démêler l’écheveau de cette
enquête, dont les ramifications semblent s’étendre à sa propre histoire
familiale. Tandis qu’il essaie de faire la lumière sur son passé, mais aussi
sur l’identité de celui que la presse a baptisé « l’amputeur des ruelles », les
victimes s’accumulent. Et, chaque fois, non loin des cadavres, on trouve une
mystérieuse branche d’amélanchier.
Commentaires :
Dans « Le mauvais côté des choses », on retrouve l’enquêteur André
Surprenant rapatrié des Îles-de-la-Madeleine pour joindre les rangs de
l'escouade des crimes majeurs du Service de police de la ville de Montréal (SPVM)
grâce à une intervention de son oncle, l’architecte Roger Surprenant. Il s’agit
de la quatrième enquête du héros de Jean Lemieux après celles publiées à compter de 2009 : « On finit toujours par payer », « Le mort du chemin des Arsène » et « L’homme du jeudi ».
Comme toujours, Surprenant mène une enquête
complexe
Avec une enquête menée avec toute la
compétence qu’il doit démontrer pour être accepté par ses nouveaux collègues du
SPVM qui ne manquent pas de lui rappeler ses antécédents à Beauport et aux Îles-de-la-Madeleine.
Le tout entremêlé avec ses recherches personnelles sur son histoire familiale,
sur les liens rompus avec son « père » Maurice. Beau coup de chapeau
à l’écrivain québécois Jacques Ferron et son roman « L’amélanchier » [https://bit.ly/3YL0vka],
ce conte mettant en scène un enfant à la recherche de son identité : une des pièces
à conviction récupérée sur les scènes de crimes étant une branche d’amélanchier.
Sans oublier les relations de l’enquêteur avec ses ex-beaux-parents d’origine italienne, sa conjointe, ses enfants et ses collègues. Dans cet opus, Jean Lemieux nous fait découvrir de nouveaux volets de la personnalité de son personnage qui poursuivra sa carrière à Montréal dans « Les clefs du silence » [https://bit.ly/3Gi1CAH] et aux îles dans « Les demoiselles de Havre-Aubert » [https://bit.ly/3vyEoAd], deux romans que j’avais aussi bien aimés.
Écrit dans un style fluide et efficace, cette
fiction attise l’intérêt du lecteur jusqu’à la résolution finale de cette enquête
aux multiples pistes met du temps à se réaliser dans un milieu où l’omerta règle
dans les milieux mafieux et de gangs de rues trouve. Avec sa solution « surprenante »,
comme par magie, au 37e chapitre [ne vous précipitez par pour le
lire, vous gâcheriez votre plaisir).
Au passage, une brève allusion au Front de
libération du Québec (FLQ) et à la Crise d’octobre 1970 [https://bit.ly/3jvvqR9] qui occupera une
place importante dans sa cinquième enquête.
Originalité/Choix du sujet : *****
Qualité littéraire : *****
Intrigue : ****
Psychologie des
personnages : *****
Intérêt/Émotion
ressentie : *****
Appréciation générale : *****
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