David Zukerman. – Iberio. – Paris : Calmann Levy, 2021. – 270 pages.
Roman
Résumé :
Mercedes
n’avait pas seize ans lorsqu’elle a fui l’Espagne pour s’installer en France avec Iberio, son fils encore
nourrisson. Dix-huit ans plus tard, gardienne d’un immeuble cossu à Paris,
Mercedes considère avec autant d’amour que d’exigence et même d’effroi son
enfant qui devient un homme. Elle n’en a pas encore conscience, mais désormais
s’ouvre devant elle une autre vie. Et
Mercedes, la beauté mystérieuse, la distante et hiératique concierge,
accepte de poser pour Ezra Goldweiser, le peintre célèbre du dernier étage...
Dans cet immeuble où la vie tourne autour de
Mercedes, alors qu’elle-même ne regarde que son fils, il y a de la passion, du
désir, du cynisme, de la jalousie, de l’amour, du désespoir. L’humain dans ses
nuances et ses excès.
Commentaires :
Un autre coup de cœur que ce deuxième roman
de David Zukerman – j’avais beaucoup aimé son premier opus, San Perdido, prix Québec-France Marie-Claire
Blais 2021 – cette fois-ci dans un tout autre registre.
Des tableaux qui s’enchaînent dans un
microcosme, un chic immeuble du XVIe arrondissement de Paris, une
palette de personnages bien campés dont l’interaction nourrit l’univers de
Mercedes – la loge de la concierge –, le personnage principal et par ricochet
celui d’Iberio, l’enfant qu’elle chérit depuis sa naissance. Une histoire de passion
et d’amour obsessionnel dans tous les sens de l’expression qui, pour certains
personnages secondaires fort colorés, se traduit en désespoir, en jalousie et en
vengeance. Avec une chute à vous jeter par terre. Garanti, vous ne la verrez
pas venir.
Une écriture simple parfaitement adaptée à la
description de ces tranches de vies de personnages qui attire la sympathie du lecteur.
Un tourne page qui démontre à quel point cet auteur de talent sait raconter des
histoires captivantes.
Comme le mentionne l’éditeur, David Zukerman
a été successivement ouvrier spécialisé, homme de ménage, plongeur, contrôleur
dans un cinéma, membre d’un groupe de rock, comédien et metteur en scène.
Pendant toutes ces années, il a également écrit une quinzaine de pièces de
théâtre, dont certaines furent diffusées sur France Culture, et quatre romans
qu’il n’a jamais voulu envoyer à des éditeurs. Dans la mise en marché de ce deuxième
roman, Calmann Levy a mis en évidence le nom de l’auteur sur le titre du récit.
Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
*****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
*****
Appréciation générale :
*****
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