Michaël
Connelly. – Jusqu’à l’impensable. – Paris :
Calmann-Lévy, 2017. 388 pages.
Polar
Résumé : Harry Bosch, retraité du LAPD malgré lui, tente de
tuer le temps en remontant une vieille Harley lorsque Mickey Haller, son
demi-frère avocat de la défense, lui demande de l’aide. Il ne voit en effet que
Bosch pour l’aider à innocenter Da Quan Foster, un ex-membre de gang accusé
d’avoir abattu à mort la directrice adjointe des services municipaux de West
Hollywood. Même si la preuve est accablante, Haller en est sûr, son client est
innocent. Dilemme pour Harry ! Passer du côté de la défense quand on a travaillé
avec passion pour la police de Los Angeles toute sa vie ? Tout simplement
impensable.
Commentaires : D’entrée de jeu : du bonbon ! J’ai lu tous les
romans de Michael Connelly qui ont été publiés, en français, sur papier. Jusqu’à l’impensable est très
certainement un de mes préférés. Il met en scène les deux demi-frères, l’un
avocat et l’autre ex-policier, qui unissent leur perspicacité afin de résoudre
une affaire, somme toute, assez complexe. Connelly maîtrise les tenants et aboutissants
du système judiciaire américain, plus particulièrement de celui de l’état de la
Californie, de l’univers des avocats et de leurs manigances pour remporter
leurs causes et, évidemment, des enquêtes policières. Et ce roman n’échappe pas
à cette caractéristique qui crédibilise chacune des enquêtes de Mickey Haller
et de Harry Bosch.
Jusqu’à l’impensable est, ce qu’on appelle un polar captivant (en anglais, on
dirait un « page turner », expression pour laquelle il n’existe pas d’équivalent
en français). La cause est perdue à l’avance, Bosch ne veut pas franchir la
ligne jaune et passer du côté de la défense, mais si l’accusé l’est
injustement, il justifiera sa décision dans son désir de justice et d’identifier
le véritable coupable.
Je
l’ai mentionné précédemment, Harry Bosch est un policier à la démarche
rigoureuse qui ne laisse de côté aucun élément qui puisse faire progresser
son enquête. Pourtant ici, je me demande pourquoi, vers le milieu du récit, il
n’a pas fait une vérification auprès du principal intéressé à propos d’un
certain préservatif ? Une petite faiblesse pardonnable dans l’intrigue. Aussi,
comment se fait-il que des communications soient si déficientes du côté de l’accusation
qui ne semble pas au fait des derniers documents que lui a transmis la défense
? Mais bon, ces détails ne gâcheront nullement votre plaisir de tenter de
dénouer cette affaire, les indices s’accumulant progressivement jusqu’à la
conclusion finale. Un classique dans cette littérature de genre.
Un
incontournable pour les amateurs de polars en souhaitant que Michael Connelly,
en nomination pour le Prix international décerné par la Société du roman policier
de Saint-Pacôme, en collaboration avec les libraires indépendants du Québec, en
soit le récipiendaire.
Bien
hâte de découvrir la nouvelle série qui mettra en vedette Renée Ballard, une
jeune détective qui doit faire ses preuves au LAPD.
Ce que j’ai aimé : Tout, de la première à la dernière page.
Ce que j’ai moins aimé : -
Cote
: ¶¶¶¶¶
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