Leonardo
Padura. – Mort d’un Chinois à La Havane.
– Paris : Métailié, 2001. 97 pages.
Polar
Résumé : Le quartier chinois de La Havane ne manque ni de
saveur ni d’exotisme : un corps y est retrouvé pendu, amputé d’un doigt,
deux flèches incisées sur la poitrine,,, Le lieutenant Mario Conde, revolver à
la ceinture et bouteille de rhum à la main, s’immisce parmi les immigrés
asiatiques, répond à leur sourires énigmatiques et cherche le mobile du
crime : argent, rituel religieux, drogue ?
Commentaires : Il y a peu à dire sur ce polar cubain de moins de 100
pages, sinon qu’il est, comme plusieurs autres romans du genre, une occasion de
dénoncer discrètement la corruption politique tout en décrivant, et c’est là le
volet intéressant ethnologique de cette fiction, le triste sort des immigrants
chinois, des paysans qui se sont installés sur cette île des caraïbes dans
l’espoir de faire fortune. La Havane héberge une communauté chinoise qui vit
dans une extrême pauvreté. Leonardo Padura en profite pour intégrer dans le
récit des références au vaudou, aux rites africains et à la mythologie
chinoise. Pour ce qui est de l’intrigue et du suspense, ils sont quasi absents
de cette enquête du personnage fétiche du romancier.
Ce que j’ai aimé : L’ambiance générale qui s’appuie sur des descriptions
évocatrices des lieux et des personnages.
Ce que je n’ai pas aimé : L’absence de suspense entretenu dans le
déroulement de l’action.
Cote
: ¶¶
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