Polar
Résumé :
Bernhard Clausen, ancien ouvrier soudeur,
membre important du parti travailliste et ex-ministre, meurt soudainement d’une
crise cardiaque. Un proche va inspecter son chalet pour s’assurer que rien n’y
traîne qui risquerait de compromettre le parti. Il découvre neuf cartons
entassés comme à la hâte dans une chambre, remplis de billets datant du début
des années 2000 : l’équivalent de quatre-vingts millions de couronnes en euros,
livres sterling et dollars.
L’inspecteur Wisting est chargé par le
procureur général de Norvège de découvrir leur origine. Rapidement et le plus
discrètement possible : les élections approchent.
Mais son enquête prend une nouvelle dimension
quand remonte à la surface une lettre anonyme mettant en cause Clausen dans la
disparition, en 2003, d’un jeune homme parti pêcher au bord du lac Gjersjøen.
Commentaires :
Une enquête policière et journalistique méticuleuse
racontée pas à pas par un auteur qui s’appuie sur son expérience d’ancien
inspecteur de police familier avec les rouages judiciaires norvégiens. Une
écriture rythmée, efficace et très cinématographique.
Un tourne page qui nous tient en haleine avec
ses rebondissements, ses fausses pistes, le souci du détail dans cette investigation
policière intelligente et dans l’inclusion de scènes de la vie
quotidienne des personnages principaux (l’inspecteur Wisting, sa fille Line et
sa petite fille Amalie). Entourés d’une galerie de personnages crédibles, les
bons comme les méchants.
De chapitre en chapitre, les suspects s’éliminent
un à un jusqu’à la solution finale dans une séquence sur les chapeaux de roue.
La chambre du fils est la sixième
enquête de Wisting. Sa lecture donne le goût de remonter dans la séquence littéraire
imaginée par Jørn Lier Horst originaire du sud de la Norvège, qualifié par l’éditeur
comme « le digne héritier du suédois Henning Mankell : Fermé pour l’hiver (2017), Les chiens de chasse (2018), L’usurpateur (2019), Le disparu de Larvik (2020) et Le code de Katharina (2021).
Un de mes coups de cœur 2022.
Petit bémol : l’insertion à plusieurs
reprises de l’expression « du coup » dans la traduction française impeccable
du texte norvégien.
Originalité/Choix du sujet : *****
Qualité littéraire : *****
Intrigue : *****
Psychologie des
personnages : *****
Intérêt/Émotion
ressentie : *****
Appréciation générale
: *****
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