Odile Marteau Guernion. – Noir fantôme. Une enquête d’Anne Le Goff.
– Paris : S-Active, 2021. – 348 pages.
Polar
Résumé :
Une nuit
sans lune, une forme noire au sein d’un château en ruines et un corps au crâne
terriblement mutilé retrouvé au beau milieu d’une carrière désaffectée. La mise
en scène est macabre.
Rites
moyenâgeux ou rituels religieux ? Anna compte sur les connaissances en la
matière d’une jeune femme psychorigide et peu encline à collaborer avec la
police. Mais l’enquête piétine. C’est alors que Fred Carlson débarque dans le
commissariat breton comme un chien dans un jeu de quilles. Son comportement
interroge et perturbe notre enquêtrice.
Commentaires :
Désolé, mais les commentaires qui suivent vont
certainement déplaire à l’auteur et à l’éditeur de la 5e enquête d’Anne
Le Goff : Noir fantôme. Je n’ai malheureusement pas aimé et n’eût été que l’ouvrage m’avait été expédié en services de presse, j’en
aurais arrêté la lecture avant le premier tiers du récit. En toute conscience,
je me suis rendu jusqu’à la conclusion.
De prime abord, l’idée d’un polar en lien
avec des rites « moyenâgeux ou rituels religieux » en Bretagne attirait
ma curiosité. Le problème majeur avec cette histoire aux très nombreux
personnages (je m’y suis perdu à quelques reprises), qui se déroule à
Saint-Brieuc et les environs, m’a semblé plutôt artificielle dans le traitement
des événements. Un exemple : comment dans une commune de 50 000 habitants
qui organise annuellement un festival attirant les foules et dont l’inauguration
est marquée entre autres par un feu d’artifice n’est pas connu de la part des
services de police ! Et cet autre personnage qui n’est pas celui qu’on pense !
De plus, je n’ai ressenti aucun suspense dans
un texte où les dialogues et les interrogatoires tombent souvent à plat. Avec
une finale tout à fait non crédible et des constats qui relèvent davantage du
canevas de l’auteure que des conclusions mêmes de l’enquête.
La rigueur littéraire aurait eu avantage à
éliminer la surutilisation des « ; » mal à propos, à aérer le texte et à
séparer les dialogues de la suite de la narration.
Quant à la facture du livre, elle ajoute à l’inconfort
de lecture. J’y ai été confronté dès la lecture des premières pages : le
format non standard (11 x 16,5 cm), la reliure super rigide, les marges du
texte de moins de 1 centimètre, un choix de fonte agressante pour l’œil.
Je sais que je suis sévère d’autant plus qu’étant
moi-même auteur je comprends qu’une telle critique est difficile à recevoir.
Mais je me devais d’être honnête dans mon évaluation.
Originalité/Choix du sujet :
***
Qualité littéraire :
*
Intrigue :
*
Psychologie des personnages :
**
Intérêt/Émotion ressentie :
*
Appréciation générale :
*
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