Alexis Laipsker. – Le mangeur d’âmes. – Paris : Michel Lafon, 2021. – 350 pages.
Polar
Résumé :
Certains
secrets, pourtant bien gardés, s'avèrent parfois trop lourds à porter...
Quand des disparitions d'enfants et des
meurtres sanglants se multiplient dans un petit village de montagne sans
histoire, une vieille légende nimbée de soufre ressurgit... Diligentés par
leurs services respectifs, le commandant Guardiano et le capitaine de
gendarmerie De Rolan sont contraints d'unir leurs forces pour découvrir la
vérité.
Commentaires :
Je ne sais pourquoi, mais j’ai eu un doute
qui m’a amené à anticiper la chute finale au premier tiers de ce polar d’Alexis
Laipsker. Il faut dire que je suis de plus en plus à l’affût des techniques d’écriture
dans ce genre littéraire. Ce qui ne m’a pas empêché d’apprécier l’originalité du
sujet ainsi que le style et l’imagination de cet auteur que j’avais découvert
lors de la publication de son premier roman « …et avec votre esprit ». Avec ici moins de références à son
expertise en statistiques et en poker.
S’inspirant de légendes moyenâgeuses, l’auteur
nous entraîne dans une enquête passionnante entourant des meurtres sordides et
quasi inexplicables. La première partie du récit sert à asseoir le contexte des
événements qui frappent ce petit village de montagne isolé et enneigé. Après
quelques chapitres au rythme plus lent alors que l’investigation piétine, la
finale s’enclenche sur les chapeaux de roue, voire surréaliste.
Sans dévoiler trop de détails, j’ai eu, entre
autres, passablement de difficulté à accepter les explications fournies par
quelques-uns des personnages concernant l’origine et la concrétisation de toute
la violence entourant les morts violentes auxquelles sont confrontés le
commandant Guardiano et son partenaire improvisé. Pour employer une expression,
ça m’a semblé un peu trop arrangé « avec le gars des vues » ou « du
poker » J. Il m’a semblé
plutôt invraisemblable qu’en si peu de jours après un événement en haute
montagne il pouvait être possible à des esprits vengeurs inexpérimentés de mettre
la main d’évaluer le potentiel meurtrier de « la colère de Dieu » tombée
du ciel et d’en enclencher les conséquences inimaginables.
Sinon, cette histoire machiavélique et
inquiétante vous tiendra en haleine avec ses scènes très réussies de poursuites
à pied ou en voiture.
Un petit détail de production plutôt gênant
pour un ouvrage publié par une grande maison d’édition : deux chapitres portant
le numéro 46 !!!
Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
*****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
****
Appréciation générale :
****
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