La pyramide de boue (Andrea Camilleri)

Dernière enquête du commissaire Salvo Montalbano dans le village sicilien fictif de Vigata. Une affaire de corruption sans l’industrie de la construction menée avec l’humour qu’on lui connaît et  de main de maître. Amateur de plats cuisinés simples et typiques de la cuisine sicilienne, il sait encore une fois se fier à son intuition et démasquer les mafieux. Le tout raconté et traduit dans une langue française qui s’inspire de la syntaxe sicilienne. « Le commissaire Montabalno je suis » est un exemple où le verbe est à la fin de la phrase. Ou encore : « Je demande compression et pardonnement, mais étant distraitable, je me fis une oubliance ». Ce qui donne à la fois à la narration et aux dialogues une couleur locale à laquelle le lecteur s’habitue au gré des chapitres.

Bon rythme et bon suspense. Lecture rafraîchissante campée une atmosphère pluvieuse « comme vache qui pisse » et un décor boueux, « métaphore de la société corrompue et déliquescente dans laquelle le commissaire doit se battre ». Je vous le recommande.
 

Originalité/Choix du sujet :

Qualité littéraire :

Intrigue :

Psychologie des personnages :
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Intérêt/Émotion ressentie :

Appréciation générale :