Au fond de l'eau (Paula Hawkins)

Paula Hawkins. – Au fond de l’eau. – Paris : Sonatine éditions, 2017. 405 pages.

  

Polar

 


 

Résumé : En froid avec sa sœur Nel depuis des années, Julia n'a pas voulu lui répondre lorsque celle-ci a tenté de la joindre. Une semaine plus tard, le corps de Nel est retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, la ville de leur enfance. Obligée d'y revenir, Julia est terrifiée. De quoi a-t-elle le plus peur ? D'affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s'occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu'elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu'elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c'est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent...

Commentaires : Après l’avoir terminé, ce long, très long, très très long roman de Paula Hawkins m’a laissé une impression mitigée. Bien sûr la structure du récit réparti sur les témoignages, de chapitre en chapitre, de chaque personnage (et ils sont nombreux) est intéressante. Quoiqu’il est difficile de les situer, au départ. Il y a du mystère dans cette histoire de Bassin des suicidées dont on ne vient plus à bout de dénouer l’intrigue. Le rythme est lent, la narration est un peu confuse, à tel point que j’ai failli abandonner avant la fin de la première partie (140 premières pages). Le tout est entremêlé de fausses solutions qui visent à dérouter le lecteur. En ce sens, c’est réussi jusqu’à la dernière phrase du dernier chapitre (si vous avez l’intention de vous taper Au fond de l’eau, n’allez surtout pas la lire : vous allez gâcher votre « plaisir »). Surprenant dénouement après des heures de lecture d’une histoire plutôt superficielle !

J’ai aussi eu beaucoup de difficulté à cerner les caractéristiques de chacun des personnages qui m’ont semblé sans âge, tout au long du récit. Les niveaux de langages dans les dialogues ne permettent pas de départager les adolescents des adultes plus ou moins âgés.

Ce que j’ai aimé : - 

Ce que j’ai moins aimé : Un récit qui s’étire pour aboutir sur une finale simpliste.

Cote :