David Berry. – Un week-end de félicité. – Auto-édition, 2022. – 185 pages.
Roman
Résumé :
Voici le moment tant attendu.
Qu’y a-t-il de plus enthousiasmant que la
perspective d’un week-end pépère, à la maison, avec sa petite famille ?
À ceci près que mes parents seront là, que ma
fille Lili va faire sa pré-ado, que Fiston va être malade, que Giacomo Pino va
appeler, et cousin Hubert et Tata Jeannie...
Les ennuis vont s'enchaîner sans répit et
faire de mon week-end de félicité deux jours cauchemardesques !
Commentaires :
Si vous êtes à la recherche d’un roman léger,
très rigolo, dans lequel s’enchaînent des situations à la fois réalistes et des
plus rocambolesques racontées par un narrateur personnage principal côtoyant
une galerie de personnages plus loufoques les uns que les autres, Un week-end de félicité vous comblera.
Dans ce premier tome d’une trilogie (Un week-end de félicité – Une semaine de béatitude – Le Pire des samedis) publiée en auto-édition 2022-2023, l’auteur jeunesse saumurois, David Berry, pseudonyme de Olivier Dupin, nous offre tout en humour au second degré des scènes du quotidien « où les héros sont victimes d’une spirale infernale de problèmes ». Très prolifique – plus d’une centaine d’ouvrages en librairie – et répiendaire de nombreuses récompenses, il a publié son premier roman en 2011. Olivier Dupin aime écrire des romans policiers, d'aventure et des bandes dessinées, des textes engagés et durs (sur la violence familiale, l’alcoolisme…) mais aussi des récits complètement loufoques. Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est que ses livres fassent rire les adultes autant que les enfants.
En parcourant les 28 courts chapitres aux
titres extraits du récit de ce tourne page, je me suis laissé entraîner dans
une montée rapide et irrésistible de drôleries qui s’enchaînent et qui déclenchent
sourires et éclats de rire.
En entrevue, David Berry avoue que certains
de ses personnages « sont inspirés de
personnes [qu’il a] croisées dans
[sa] vie et qui étaient insupportables.
On a tous des gens qu’on déteste… » Il a largement amplifié les traits
en espérant « qu’ils ne se
reconnaîtront pas ! » C’est ce qui rend la trame de cette « comédie
familiale » très crédible. Il ajoute que Un week-end de félicité est un roman « un peu étouffant, il n’y a pas de moment de respiration ». Personnellement,
j’ai plutôt profité de la bouffée de fraîcheur qui se dégage de ce roman
« autobiographique teinté de
caricature et d’autodérision », en pause de quelques heures dans la
lecture de polars, de thrillers et de romans noirs. Et j’ai senti que son
auteur s’amusait dans le partage de son univers d’humoriste.
En terminant, je vous invite à découvrir par
vous-mêmes l’imaginaire débridé de David Berry tout en partageant avec vous cet
extrait de cas certainement vécus par l’auteur de nombreuses bandes dessinées :
« Les gens croient toujours avoir une idée ‘’
qui pourrait faire un super bouquin ‘’. Sauf que leur idée tient en une phrase
et qu’un album nécessite un peu plus. Ils ont l’impression qu’avec leur embryon
d’idée, ils ont fait 90% du boulot et que le reste, à savoir développer
l’histoire, créer des personnages, dessiner la BD tout entière, c’est un détail
secondaire. »
À noter la qualité contenant/contenu de cette
publication en auto-édition, un modèle de réalisation en mode autonome :
une couverture attrayante, une mise en page favorisant une lecture confortable,
un bon rythme du récit, une écriture simple simple et fluide, colorée avec de
nombreux et incontournables « du
coup », deux « forcément »
et un « si ça se trouve » J
du langage courant de l’Hexagone.
Merci à l’auteur pour le service de presse.
Au Québec, ce roman est disponible en format
papier sur Amazon.
Originalité/Choix du sujet : *****
Qualité littéraire : *****
Intrigue : *****
Psychologie des
personnages : *****
Intérêt/Émotion
ressentie : *****
Appréciation générale
: *****
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire