La vie rêvée de Frank Bélair (Maxime Houde)

Maxime Houde. – La vie rêvée de Frank Bélair. – Lévis : Alire, 2017. 309 pages.


Polar






Résumé : Montréal, 1942… Marié avec Simone, son amour de jeunesse, Frank Bélair est depuis peu le papa d’un charmant petit garçon mais surtout, grâce à Alan Rourke, un malfrat qui l’a récompensé pour sa loyauté dans une vieille affaire, il est le propriétaire du Blue Dahlia, le cabaret à la mode à Montréal.

Chaque soir, entre deux floor shows, il boit du whisky, accueille les clients ou expulse ceux qui sont éméchés et, en bon maître des lieux, prend son pied à souhait avec Béatrice, sa préférée du moment. La vie rêvée, quoi ! Tant qu’il paie sa cut à monsieur Rourke…

Mais en ces années de guerre, le passé vous rattrape rapidement dans la métropole du vice et Frank comprend trop tard que les ficelles qui le lient à la famille Rourke tissent autour de lui une toile solide dont il doit à tout prix s’extirper…

Commentaires : Avec La vie rêvée de Frank Bélair, Maxime Houde nous plonge dans la vie nocturne du Montréal des années quarante avec son lot de gangsters qui évoluent autour des clubs, en plein cœur du Red Light. Avec comme approche originale : de nombreuses références aux films noirs des années 40-50. Le lecteur qui s’y connaît moins dans la richesse de cette filmographie trouvera dans les notes finales de l’auteur les associations qu’il a faites avec certains personnages du septième art ainsi que ses sources d’inspiration.

L’ensemble est bien réussi avec une structure narrative qui peut, à prime abord paraître complexe, mais qui est fort efficace pour nous faire voyager dans le temps et en apprendre sur la vie du personnage principal magouilleur qui souhaite tirer son épingle du jeu. Une histoire bien ficelée, crédible, avec une finale tout à fait inattendue.

J’ai beaucoup aimé de polar que j’ai lu presque d’une traite tellement l’action est omniprésente. 

Ce que j’ai aimé : L’ambiance de l’époque, la vie quotidienne dans les bars et le personnage principal.

Ce que j’ai moins aimé : -

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