Un homme meilleur (Louise Penny)

Louise Penny. – Un homme meilleur – Montréal : Flammarion Québec, 2020. – 492 pages.

 


Polar

 

 





Résumé :

 

Alors qu’une crue printanière place toute la province sous la menace de terribles inondations, n’épargnant ni Three Pines ni la rivière Bella Bella, Armand Gamache affronte une tempête médiatique. De retour d’une suspension de neuf mois à la suite de décisions « désastreuses », il est rétrogradé à la section des homicides de la Sûreté du Québec, sous la direction de son gendre et ancien lieutenant, Jean-Guy Beauvoir. Au cœur de ce tumulte, un père fou d’inquiétude sollicite l’inspecteur-chef pour retrouver Vivienne Godin, sa fille disparue. Gamache ne peut que s’associer à la douleur d’Homer Godin et se répéter cette question : comment réagirait-il, lui, s’il devait craindre de n’avoir pas su protéger sa propre enfant d’un conjoint violent ?

 


Commentaires :

 

Après quatorze enquêtes d’Armand Gamache, j’avoue malheureusement m’être un peu ennuyé dans cette histoire invraisemblable.

 

L’ex-directeur de la Sûreté du Québec rétrogradé simple enquêteur devenu spécialiste de la gestion de la crue des eaux. Un récit d’une lenteur à l’image de la vie quotidienne à Three Pines, ce village fictif à quelques kilomètres de Montréal, où tout un chacun invite tout un chacun à partager des repas dont le menu finit par se ressembler d’un roman à l’autre. Three Pines, la mythologie du village québécois idéalisé qui vit drame sur drame depuis que Gamache s’y est installé.

 

Des retours en arrière, des redites d’enquêtes antérieures et cette manie de Gamache de constamment héberger chez lui les criminels potentiels. Sans oublier Clara, cette artiste au talent douteux, qui s’immisce sans raison apparente dans cette histoire. Ni les sandwichs de Reine-Marie, l’épouse de l’enquêteur déchu, toujours prêtes pour dépanner un petit creux. La même brochette de personnages qui n’en finissent pas de palabrer (incluant les fuck fuck fuck de la cane de la poète mal embouchée) au coin du feu [j’avoue en avoir escamoté la lecture de certains passages pour tenter d’accélérer la résolution de l’enquête].

 

Vivement un séjour d’Armand Gamache à Paris pour s’aérer l’esprit, à condition de ne pas encore centrer l’action autour d’un passé que maîtrisent les lectrices et les lecteurs de l’ensemble de l’œuvre de Louise Penny !  

 


Originalité/Choix du sujet :
****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
***
Psychologie des personnages :
****
Intérêt/Émotion ressentie :
***
Appréciation générale :
***

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire