Offrandes musicales (Michel Tremblay)

Michel Tremblay. – Offrandes musicales. – Montréal : Leméac/Actes Sud, 2021. – 166 pages.

 



Roman

 

 




Résumé :

 

Michel Tremblay rassemble ici une douzaine de petits et de grands bonheurs musicaux, mais aussi quelques déceptions tout aussi délicieusement racontées : Madama Butterfly de Puccini, Barbara, Un ballo in maschera de Verdi, Céline Dion, Le lac des cygnes de Tchaïkovski… jusqu’à L’offrande musicale de Bach. Ces souvenirs tour à tour poignants et désopilants se concluent par deux codas fictionnelles dans lesquelles La Duchesse, personnage fétiche de l’univers de Tremblay, assiste à un concert d’Édith Piaf, puis au Boléro de Ravel à l’auditorium Le Plateau du parc La Fontaine.


 

Commentaires :

 

L’auteur partage avec nous son amour pour la musique classique et l’opéra et nous décrit avec humour certains spectacles auxquels il a assisté, qu’il a appréciés, qui l’ont ému ou qu’il a carrément détestés entre 1954 et 2019. Avec un touchant constat que depuis une chirurgie au cerveau en 1998 qui l’a « laissé sourd de l’oreille gauche » et que le tympan de son oreille droite a été percé « en sautant dans un lac quelques années plus tard », sa relation avec la musique a été radicalement transformée. L’amenant désormais à « regarder la musique », parce que sans musique, il ne survivrait pas.

 

La source d’inspiration pour l’écriture de « À toi pour toujours, ta Marie-Lou » démontre bien comment un auteur peut, à partir d’observation du moment, trouver la piste, l’élément déclencheur, pour la conception d’une œuvre littéraire. Aussi la représentation de « Li’l Abner » l’écriture des livrets des plus célèbres comédies musicales de Tremblay.

 

Je me suis bidonné, entre autres, avec la représentation de « Un ballo in maschera » de Verdi au Metropolitan Opera mettant en scène une Montserrat Caballé vaporeuse malgré sa corpulence. Et que dire du concert d’adieu de Céline Dion à Las Vegas noyé par l’enthousiasme débridé des spectateurs. De l’affront au public québécois de Luis Mariano à Montréal, en 1957. Et de la percussion qui fait une victime dans le « Boléro » de Ravel. Pour ne nommer que ces quelques exemples.

 

À lire, que vous soyez adeptes ou non du genre musical.

Un Tremblay est toujours un excellent Tremblay !

 

 

Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
*****
Appréciation générale :
*****

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