Bienvenue à Mother’s Rest (Lee Child)


Lee Child. – Bienvenue à Mother’s Rest. – Paris : Calmann-Lévy, 2018. – 500 pages.

 


Polar

 

 



Résumé :

Pourquoi cette ville s’appelle-t-elle « Mother’s Rest » ? C’est la question qui pousse Jack Reacher à descendre d’un train, en pleine nuit, dans cette bourgade perdue de l’Oklahoma.

À la gare, une femme splendide semble l’attendre. Mais Michelle Chang,  ex-agent du FBI, l’a pris pour Keever, qu’elle cherche désespérément.  Son collègue a disparu. Sans hésiter une seconde, Reacher décide de  l'aider à le retrouver. Mais ce qu’il ignore, c’est qu’après un périple à  travers tout le pays et dans les profondeurs du Darknet, il se retrouvera  à la case départ, à Mother’s Rest, face au pire cauchemar imaginable.

 

 

Commentaires :

 

J’ai mis plusieurs jours avant de compléter la lecture de cette 20e aventure de Jack Reacher. Non pas que la thématique n’est pas intéressante en soi ni d’actualité par cette immersion dans les réseaux sociaux, plus particulièrement du « dark web », mais surtout à cause du rythme d’une lenteur lassante du récit.

 

Bienvenue à Mother’s Rest est une histoire classique du héros de Lee Child. Reacher arrive par hasard dans une ville sans intérêt dans un coin perdu de l’Amérique profonde, à la réalité sociale décadente. Cette fois-ci il descend d’un train, fait encore la connaissance d’une femme qui l’entraîne dans une enquête improbable dont l’issue s’avérera plutôt tordue et sordide. Bien sûr, le héros ne pourra éviter de succomber aux charmes d’une telle partenaire de passage avant de reprenne son périple touristique d’après-retraite.


C’est la marque de commerce de Lee Child : comme dans les opus précédents et peut-être encore davantage dans celui-ci, tout est décrit en détail : les paysages, les lieux, les personnages, leur habillement... Tout est généreusement fourni – décors et costumes - pour une autre adaptation cinématographique.


Soit dit en passant, je n’ai jamais compris comment Child a pu accepter que son ex-policier militaire ait été incarné à deux reprises par l’acteur Tom Cruise qui n’a nullement le physique du personnage tel qu’on peut l’imaginer en fonction des paramètres fournis par son créateur. Mais bon, revenons au roman.

 

Évidemment, tous les ingrédients habituels sont réunis. Attendez-vous à des scènes de combats « agrémentées » d’interminables réflexions, calculs statistiques, hypothèses, hésitations, scénarios... avant que Reacher ne décide de porter tel ou tel coup à un adversaire ou pour en affronter une demi-douzaine à la fois. Une formule un peu lassante qui plaît certainement aux inconditionnels. Par contre, cette fois-ci, le héros n’est pas à l’abri de toute conséquence physique à la suite d’un combat.

 

Quant à la finale, attendez-vous à une vision d’horreur non prévisible.

 

Personnellement, c’est le dernier Lee Child qui aboutit sur ma pile à lire, ayant l’impression d’avoir fait le tour de l’univers de Reacher, même si je n’ai pas lu l’ensemble des titres de la série.

 

 

Originalité/Choix du sujet :
***
Qualité littéraire :
****
Intrigue :
****
Psychologie des personnages :
****
Intérêt/Émotion ressentie :
***
Appréciation générale :
***