Polar
Résumé :
Pourquoi
cette ville s’appelle-t-elle « Mother’s Rest » ? C’est la question qui pousse
Jack Reacher à descendre d’un train, en pleine nuit, dans cette bourgade perdue
de l’Oklahoma.
À la gare, une femme splendide semble
l’attendre. Mais Michelle Chang,
ex-agent du FBI, l’a pris pour Keever, qu’elle cherche
désespérément. Son collègue a disparu.
Sans hésiter une seconde, Reacher décide de
l'aider à le retrouver. Mais ce qu’il ignore, c’est qu’après un périple
à travers tout le pays et dans les
profondeurs du Darknet, il se retrouvera
à la case départ, à Mother’s Rest, face au pire cauchemar imaginable.
Commentaires :
J’ai mis plusieurs jours avant de compléter la
lecture de cette 20e aventure de Jack Reacher. Non pas que la
thématique n’est pas intéressante en soi ni d’actualité par cette immersion
dans les réseaux sociaux, plus particulièrement du « dark web », mais
surtout à cause du rythme d’une lenteur lassante du récit.
Bienvenue à Mother’s
Rest
est une histoire classique du héros de Lee Child. Reacher arrive par hasard
dans une ville sans intérêt dans un coin perdu de l’Amérique profonde, à la
réalité sociale décadente. Cette fois-ci il descend d’un train, fait encore la
connaissance d’une femme qui l’entraîne dans une enquête improbable dont l’issue
s’avérera plutôt tordue et sordide. Bien sûr, le héros ne pourra éviter de succomber
aux charmes d’une telle partenaire de passage avant de reprenne son périple
touristique d’après-retraite.
C’est la marque de commerce de Lee Child :
comme dans les opus précédents et peut-être encore davantage dans celui-ci,
tout est décrit en détail : les paysages, les lieux, les personnages, leur
habillement... Tout est généreusement fourni – décors et costumes - pour une autre
adaptation cinématographique.
Soit dit en passant, je n’ai jamais compris
comment Child a pu accepter que son ex-policier militaire ait été incarné à
deux reprises par l’acteur Tom Cruise qui n’a nullement le physique du personnage
tel qu’on peut l’imaginer en fonction des paramètres fournis par son créateur. Mais
bon, revenons au roman.
Évidemment, tous les ingrédients habituels
sont réunis. Attendez-vous à des scènes de combats « agrémentées » d’interminables
réflexions, calculs statistiques, hypothèses, hésitations, scénarios... avant
que Reacher ne décide de porter tel ou tel coup à un adversaire ou pour en
affronter une demi-douzaine à la fois. Une formule un peu lassante qui plaît
certainement aux inconditionnels. Par contre, cette fois-ci, le héros n’est pas
à l’abri de toute conséquence physique à la suite d’un combat.
Quant à la finale, attendez-vous à une vision
d’horreur non prévisible.
Personnellement, c’est le dernier Lee Child
qui aboutit sur ma pile à lire, ayant l’impression d’avoir fait le tour de l’univers
de Reacher, même si je n’ai pas lu l’ensemble des titres de la série.
Originalité/Choix du sujet :
***
Qualité littéraire :
****
Intrigue :
****
Psychologie des personnages :
****
Intérêt/Émotion ressentie :
***
Appréciation générale :
***
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