1ère avenue (Émilie Rivard)

Émilie Rivard. – 1ère avenue. – Lévis : Espoir en canne, 2016. 181 pages.


Roman jeunesse


Résumé : Certains jours, un écureuil écrasé dans un stationnement et une bonne chanson suffisent à tout remettre en question. C'est ainsi que Laura décide de mettre son quotidien et ses plans de côté pour prendre une pause. Elle fait alors escale dans le quartier Limoilou, où elle bouscule ses convictions et livre du bonheur, un pouding à la fois. Entre ses nouveaux colocs inquiétants et ses clients, parmi lesquels une femme enceinte à l'imagination fertile, un accro au gluten et des joueurs de poker qui portent un lourd secret, la pause sur la 1re avenue est bénéfique, mais pas toujours apaisante.

Commentaires : Émilie Rivard a publié plus de 50 romans et albums depuis 2005 et créé des textes pour le théâtre, pour des magazines et pour la télévision. 1ère avenue lui a valu le Prix des libraires du Québec Jeunesse 12-17 ans 2018 et à juste titre.

Dans cette fiction visant une clientèle à la fin de l’adolescence et qui se déroule dans le quartier de mon adolescence, l’auteur met en scène une constellation de personnages qui gravitent autour de Laura, une jeune femme à peine diplômée du cégep, à la recherche d’un sens à sa vie. Au gré des courts chapitres, le lecteur découvre la personnalité de celle qui est confrontée à des choix : quitter son amoureux, s’installer dans le quartier ouvrier de Limoilou et se trouver du travail. Une nouvelle vie de colocataire s’offre à elle avec un emploi hors du commun : livreuse de pouding à domicile. Un boulot qui l’amènera à côtoyer la faune de son nouveau milieu de vie.

Les habitués du quartier s’y retrouveront grâce aux nombreux points de référence où évolue cet attachant personnage en quête d’amitié, d’amour.

Traité avec humour, ce récit est écrit dans une langue qui lui octroie toute la crédibilité de la description des lieux où se déroule cette histoire qui n’est pas sans rebondissements.

Ce que j’ai aimé : Le réalisme de l’histoire bien campée dans ce quartier de la ville  de Québec. Au gré du récit, j’avais l’impression d’accompagner l’héroïne dans les rues de Limoilou. Le ton optimiste de l’auteure.

Ce que j’ai moins aimé : -


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