Andrée A.
Michaud. – Bondrée. – Montréal : Québec
Amérique 2015. – 364 pages.
ISBN 978-2-7644-2988-4
Polar
Résumé : Été 1967. Un lieu de
villégiature à la frontière du Québec et de l’état du Maine où se retrouvent,
chaque été, des familles d’anglophones et de francophones. Un lac, Boundary
Pond, rebaptisé par un des premiers occupants des lieux Bondrée. Un été comme
les autres, paisible, mais soudainement perturbé par un drame : une
adolescente est retrouvée morte, une jambe coincée dans un piège à ours
rouillé. S’agit-il d’un accident ou doit-on craindre le pire ? Mais lorsque la
meilleure amie de la jeune fille disparaît et est retrouvée à son tour dans les
mêmes circonstances, la panique s’empare des familles.
Commentaires : Pas surprenant que l’auteure de ce
roman ait remporté le Prix littéraire du
Gouverneur général, le Prix
Saint-Pacôme du roman policier, le Prix
Arthur Ellis du roman policier en langue française et, plus récemment, le Prix des lecteurs Quais des polars –
Lyons/20 minutes.
L’auteure
nous plonge dans une ambiance de plus en plus inquiétante au fur et à mesure du
déroulement du drame. Aucun dialogue. Tout est dans l’alternance de la
narration d’une jeune observatrice des événements, une fillette de 12 ans
prénommée Andrée et d’un narrateur anonyme. Le lecteur est agréablement plongé d’une
manière très intimiste dans l’ambiance qui prévalait à l’époque du récit. Impossible
de deviner qui hante la vie de ces estivants pendant que se tient à Montréal l’Expo
67. Bondrée est un polar qui se
savoure page par page. Écrit dans un style littéraire unique qui nous fait
revivre, sans contredit, le quotidien de l’époque.
Ce que j’ai aimé : L’ambiance générale et la
structure de l’intrigue. La psychologie des personnages. Les commentaires de la
jeune Andrée observatrice naïve des événements. La description des mêmes scènes
mais du point de vue des autres protagonistes.
Ce que j’ai moins aimé : –
Cote : ¶¶¶¶¶
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