Scène de crime (Maude Tabachnik)


Maud Tabachnik. – Scène de crime. – Clermont-Ferrand : Éditions De Borée, 2018. 303 pages.


Polar - Nouvelles







Résumé : Une petite fille apparemment tranquille contre deux agresseurs… Une femme au foyer un peu trop modèle… Un amoureux en transit dans un village dont on ne revient pas… Un jeune homme à principes, sauf pour lui-même… Une mère aimante qui veut protéger sa fille… Gus, Natacha, Fatima, Pierre, Stéphanie, Sophia ont pour moteur la révolte, la réflexion et l’intelligence. Au péril de leur vie. Ou de celle des autres.

Arrêtés par les dieux ou le destin, quel peut être leur futur lorsque le présent se fait trop lourd, trop injuste, trop violent ? Tuer ne devient-il pas alors la solution la plus limpide pour faire le vide devant soi ? À l’intérieur des histoires réunies dans ce recueil, Maud Tabachnik explore ses thèmes de prédilection : la colère souvent salvatrice de ces personnages les amène parfois en prison, mais la rédemption n’est jamais impossible.

Dix-sept histoires noires et abrasives, sous la plume d’une Maud Tabachnik implacable et lucide.

Commentaires : Maud Tabachnik a publié une trentaine de romans. J’ose espérer que la qualité éditoriale de cette production a été supérieure à celle de Scène de crime : phrases incomplètes, mots et caractères manquants, ponctuation déficiente. Tout à fait inacceptable de la part d’une maison sérieuse comme les Éditions De Borée qui nous a habitués à produits de facture soignée. Dans ce cas-ci, j’ai eu l’impression d’avoir entre les mains une réalisation expéditive pour une auteure prolifique. Heureusement que j’ai reçu le livre en service de presse, car j’aurais demandé à mon libraire qu’il me rembourse les 25 $ (17,90 euros). Dans de telles circonstances, il est difficile d’apprécier une œuvre littéraire qui exige une rigueur dans l'écriture. Je suis bien placé pour en parler.

Cela dit, je n’ai malheureusement pas été emballé par l’ensemble de ces nouvelles noires. L’accroche de la quatrième de couverture était prometteuse. Avec la première nouvelle (La maison au fond des bois), l’auteur livre la marchandise avec son suspense jusqu’à la chute finale. L’enfilade des autres textes est plus ou moins noire, à mon goût. Quant à la dernière (Fin de parcours), elle est, ma foi, des plus originales. Ce recueil a au moins pour qualité la diversité thématique des récits ayant pour thème la vengeance. Je devrai peut-être me plonger dans un des plus récents best-sellers de Maud Tabachnik (Le Cinquième jour, Ne vous retournez pas ou L’Impossible définition) qui, dit-on, se sont hissés au rang des meilleures ventes, afin de livrer un avis qui lui rende justice.

L’idéal est de vous faire votre propre idée.

Ce que j’ai aimé : -   

Ce que j’ai moins aimé : -

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