L’enquête (Juan José Saer)

Juan José Saer. – L’enquête. – Paris : Le Tripode. – 2019. – 190 pages.

Polar

Si vous aimez les phrases qui n’en finissent plus au point de constituer de longs paragraphes, des descriptions à n’en plus finir, un long détour avant d’en arriver à cette enquête dont j’avais presque deviné l’issue au premier quart du roman, ce « polar » est pour vous. La maquette de la couverture de première parle d’elle-même.

Difficile de faire lien entre les interminables palabres « exotiques » autour des souvenirs du narrateur omniscient et la mince affaire policière concernant 28 meurtres en série dont la majorité dans le même arrondissement de Paris dont la solution est dévoilée en quelques paragraphes à la toute fin de l’opus qui, heureusement, compte moins de 200 pages (tout de même 40 $ CAN).

En passant, j’aimerais bien qu’on m’explique comment quelqu’un peut déboucher une bouteille de champagne pour y introduire une substance illicite – jusque-là il n’y a aucun problème – pour ensuite la reboucher, la sceller à nouveau  et la rapporter au supermarché pour la remettre à une future victime !

Bon, vous avez compris que je n’ai pas apprécié, me contentant de parcourir en diagonale le récit d’une qualité littéraire irréprochable, pour qui aime ce style, pour me concentrer sur ce que je croyais essentiel : l’enquête. À vous de porter votre propre jugement.
 

Originalité/Choix du sujet :
***
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
**
Psychologie des personnages :
****
Intérêt/Émotion ressentie :
**
Appréciation générale :
**