La demeure de l'ombre (Florence Cloutier)

Florence Cloutier. – La demeure de l’ombre. – Saint-Lambert-de-Lauzon : Éditions La Roupille, 2017. 189 pages.


Polar jeunesse






Résumé : Nouvelle maison, nouvelle école, nouveaux amis, Max, 12 ans, fils unique de parents policiers, s'ennuie souvent de sa vie d'avant. Curieux de nature et pourvu d'un imaginaire riche et singulier, Max plongera tête première dans un piège sans fin. De là suivra une série d'incidents tous aussi invraisemblables et intrigants les uns que les autres. Max mettra-t-il sa vie en péril en prenant trop de risques pour résoudre cette fameuse énigme de la demeure de l'ombre ?

Commentaires : La demeure de l’ombre, un roman jeunesse en deux parties publiées tête-bêche et complétées par une section jeux est le première fiction d’une adolescente de 14 ans de Saint-Apollinaire, un village à une trentaine de kilomètres au sud de Québec. Une étudiante en  Langue et culture internationale aime la littérature policière et fantastiques et qui a, entre autres pour loisir, l’écriture. Un rêve que la jeune fille a réalisé et dont elle a financé la coédition à partir d’une souscription pour « montrer que même les projets les plus fous sont réalisables avec de la persévérance et de la volonté ».

Son héros pourvu d’un imaginaire « riche et singulier », Max, 12 ans, fils unique de parents policiers se retrouve dans des intrigues impliquant son entourage et les membres de sa famille. Avec comme résultat deux petites histoires bien construites avec une chacune une chute, une finale, qui surprendra les jeunes lectrices et lecteurs. Le tout rédigé dans un style sans artifices et un humour qui saura plaire à la clientèle visée (9 à 12 ans).

Les jeux qui séparent physiquement les deux récits permettent de se familiariser avec le vocabulaire des enquêteurs, de tester ses capacités de limier ou de d'apprenti écrivain, de dessiner Max en se basant sur sa description dans le roman…

Une autre belle réalisation des Éditions de la Roupille qui se spécialisent, entre autres, dans la production pour la jeunesse. À noter que la couverture de première reproduit une toile de l'artiste-peintre Cyril Tremblay.

Ce que j’ai aimé : L’imaginaire de l’auteure, les personnages bien campés, les finales inattendues.

Ce que je n’ai pas aimé : -


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